Grande Manifestation contre la GPA et la PMA sans père le 10 octobre à Rennes esplanade Ch. de GAULLE

Publié par AFC le

Venez en respectant les gestes barrières: masque et gel…

Dans un communiqué de la Conférence épiscopale,

“Les évêques du Conseil permanent encouragent les parlementaires qui prennent ces sujets au sérieux ; ils invitent tous les citoyens, spécialement les catholiques, à s’informer de ces sujets et à faire connaître leurs réticences et leur opposition aux dispositions annoncées. Notre société ne doit pas se laisser entraîner subrepticement dans une voie dangereuse pour l’avenir de l’humanité.”

DÉCOUVREZ LE TEASER DE LA MANIFESTATION DU 10 OCTOBRE:

Une manifestation contre la GPA et la PMA sans père se tiendra le 10 octobre après-midi à Rennes, à l’appel du collectif Marchons enfants.

« Depuis le début de ce combat, les associations regroupées sous le label « Marchons enfants » dénoncent le projet de marchandisation de la procréation caché derrière de mauvais prétextes de fausse égalité et de fausse compassion. Le scandaleux salon « Désir d’enfant » qui a eu lieu à Paris les 5 et 6 septembre dernier est venu démontrer combien cette vision était juste. Il s’agit maintenant de continuer à nous opposer au projet de loi bioéthique qui doit revenir au Sénat, car tout est encore possible et nous vous donnons rendez-vous à Rennes, le samedi 10 octobre après-midi pour une grande manifestation régionale » indiquent les organisateurs, précisant que d’autres détails seraient apportés ultérieurement.

Ecoutez et faites connaître la réponse de Pascale Morinière pour redire qu’il est encore une fois important de ne pas nous taire !

Cette manifestation se complète avec une pétition qui circule actuellement – et qui a réuni 62 000 signatures pour le moment – adressée au président de la République, Emmanuel Macron, et dont voici le texte :

Monsieur le Président de la République,

Nous en appelons à vous pour la protection des droits de tous les enfants.

Le gouvernement a lancé le processus parlementaire en vue de la légalisation de la procréation médicalement assistée (PMA) en l’absence de père pour l’enfant et sans motif médical.

Cela signifie que, délibérément, la République priverait des enfants de père pour toute leur vie.

Depuis 1917, la République française veille en particulier sur les Pupilles de la nation – orphelins de père pour la plupart. C’est évidemment parce que la nation est consciente de ce que cela représente pour un enfant.

Mais en 2020, sous votre responsabilité, la République pourrait, à l’inverse, légiférer pour faire délibérément des enfants orphelins de père ? Voilà qui serait une terrible injustice.

Concrètement, d’après l’estimation de la ministre de Santé, Agnès Buzyn, cela ferait 2 000 nouveaux orphelins de père chaque année. Et si l’on regarde l’exemple des quelques pays qui ont étendu la PMA, cela montre que, au bout de quelques années, on pourrait aller jusqu’à 7 000 nouveaux orphelins par an, c’est-à-dire, sur dix ans, 70 000 enfants sciemment privés de père…

La PMA sans père irait à l’encontre de notre devise nationale : elle ne respecterait pas la liberté de l’enfant, l’absence de père lui étant imposée volontairement ; elle créerait une inégalité nouvelle entre les enfants qui auraient un père et une mère et les enfants dont le père serait effacé jusque sur leur acte de naissance ; elle serait contraire à la fraternité, c’est-à-dire à la solidarité due par la société à tous les enfants.

Si la maternité est humainement fondamentale, la paternité l’est tout autant, et toutes les deux sont fondatrices de la fraternité.

Quant à prétendre, sur l’acte de naissance d’un enfant, qu’il aurait deux mères, ce serait un mensonge d’État. La co-maternité n’existe pas. S’il est élevé par deux femmes, la réalité, c’est que l’enfant est élevé par sa mère et la conjointe de celle-ci, c’est-à-dire une belle-mère.

En outre, si la PMA était autorisée pour des femmes fécondes, la médecine deviendrait une prestation de service pour réaliser nos désirs individuels. Et nul n’est dupe : après la PMA sans père viendraient tôt ou tard la PMA post-mortem, la gestation pour autrui (GPA), etc.

En effet, si l’on en arrive à nier qu’un père est essentiel dans la vie d’un enfant, demain, on prétendra aussi que des femmes se sentent utiles et s’épanouissent en étant mères porteuses. Certains osent déjà tenir de tels propos !

Par ailleurs, le manque de dons de gamètes est tel, en France, que les couples souffrant d’une pathologie de la fertilité et ayant besoin d’un don doivent déjà attendre de longs mois. Et l’expérience montre que les campagnes d’appel à dons sont inefficaces.

Aussi, comme tous les pays qui ont étendu la PMA, si la France allait dans ce sens, elle se mettrait aussitôt à acheter du sperme aux pays qui rémunèrent les hommes : elle participerait dès lors au commerce international d’éléments du corps humain. Ce serait non seulement contraire au principe fondamental de non-marchandisation du corps humain, mais surtout indigne de notre humanité et du pays des droits de l’Homme !

Je vous demande solennellement :

  1. d’établir un moratoire sur ce projet de loi ;
  2. d’appliquer le principe de précaution à la procréation et à la filiation humaine ;
  3. de développer une politique de lutte contre l’infertilité et pour la fécondité ;
  4. d’inscrire l’interdiction de la GPA dans la Constitution française et de contribuer à l’abolition internationale de cette pratique.

Pour agir contre le projet de loi ni bio ni éthique, Marchons Enfants a besoin de votre soutien. Sans cela, rien ne serait possible ! Merci d’avance de votre générosité.