Menaces pour les droits des femmes
Tolérance zéro pour toutes les atteintes et les menaces pour les droits des femmes
Après l’Assemblée Nationale en 2020, c’est en plein cœur de Paris que la jeunesse a célébré en avant-première la journée du 8 mars. 268 Mariannes ont participé à une scénographie contre la GPA et tout ce qui y conduit. Cette pratique est une atteinte insupportable et intolérable à la dignité de la femme qui est réduite à son utérus et à sa capacité à accoucher d’un enfant commandé par des tiers sans scrupule et souvent fortunés. 268 comme le nombre de jours moyen d’une grossesse. Pour ces jeunes femmes mobilisées, la dignité des femmes n’a pas de frontière et la France doit prendre la tête d’un vaste mouvement pour l’abolition universelle de la GPA. C’est le seul moyen de mettre un terme à cette pratique inhumaine et contraire à la dignité des femmes et des enfants. C’est donc entre la Tour Eiffel, symbole de Paris, et le Trocadéro et son parvis rebaptisé « Esplanade des droits de la Femme » que les Mariannes, symbolisant la République, se sont données rendez-vous. L’objectif était de conjuguer tous ces symboles (Paris, la République, les droits de la femme) pour appeler le Président de la République à passer à l’action.
Live vidéo de l’évènement:
Cette mobilisation intervient à l’heure où l’opposition au projet de loi bioéthique est plus forte que jamais, aussi bien au Parlement que dans l’opinion. Les sénateurs ont en effet supprimé la PMA sans père lors de l’examen en 2e lecture et la commission mixte paritaire (CMP) convoqué il y a quelques jours n’a eu besoin que d’une vingtaine de minutes pour acter l’impossibilité d’un consensus sur ce texte. L’opinion n’est pas en reste puisque ce sont désormais 7 Français sur 10 qui demandent le retrait du texte et de ses mesures les plus clivantes, à commencer par la PMA sans père. Cette mesure inutile et dangereuse est en effet un marchepied vers la GPA. Les militants pro-GPA commencent d’ailleurs à renommer cette pratique « PMA pour les couples d’hommes » ! Voilà pourquoi pour dire non à la GPA, il faut dire non à la PMA sans père.