La Sécu c’est pour soigner!
«Nous sommes encore libres de dire non», a insisté Aude Mirkovic, porte-parole de l’association Juristes pour l’enfance, invitant les Français à manifester le 10 octobre prochain et fustigeant plusieurs mesures du projet de loi de bioéthique. Ainsi, pour la PMA, «le critère d’infertilité a été supprimé, même pour les couples hétérosexuels, désormais cible numéro 1 du business de la procréation», a-t-elle déploré. La juriste a également dénoncé le remboursement par la Sécurité sociale de la PMA pour toutes les femmes : «le reste à charge d’un patient atteint du Covid-19 va de 1500 à 8000 euros. Et la loi de bioéthique prendrait totalement en charge un acte pour des personnes ne souffrant d’aucune maladie ?».
Pascale Morinière, présidente de la Confédération nationale des associations familiales catholiques (CNAFC), a pour sa part fustigé une «loi honteuse où la personne humaine est réduite à un matériau de laboratoire». «L’urgence sociale, c’est l’aide aux familles et on le redira avec force dans la rue avant le passage au Sénat», a-t-elle ajouté.