Loi anti « Bioéthique » : MANIFS du 30 janvier
IMPORTANT: si vous souhaitez participer financièrement aux frais de la manifestation (locations camion, sono, tracts, etc…) vous pouvez faire un don défiscalisable soit en envoyant un chèque à AFC du pays de Rennes, 1 rue du Houx, 35700 Rennes
ou en ligne ici:
https://felix.afc-france.org/espace-adherent/login
60 manifestations contre la loi ni bio ni éthique:

Grosse affluence à la manifestation de Rennes malgré la présence hostile de contre-manifestants d’une manifestation non déclarée:


Retour sur la manifestation « Marchons enfants » à Saint-Brieuc


Communiqué de presse
30 et 31 janvier : Manifestations « Marchons Enfants » partout en France contre la PMA sans père, la GPA et le projet de loi bioéthique
Le mouvement social associatif unitaire mobilisé sous le label « Marchons Enfants » dénonce l’irresponsabilité du gouvernement qui impose l’examen du projet de loi « bioéthique » en 2nde lecture au Sénat à partir de la mi-janvier alors même que la crise sanitaire est responsable d’une vie démocratique fortement dégradée et qu’un 3e confinement se profile.
Alors qu’Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, vient de laisser entendre qu’un 3e confinement est sérieusement envisagé à la rentrée, l’heure est-elle vraiment à la poursuite de l’examen du projet de loi « bioéthique » ? Ce calendrier a été connu le 15 décembre, alors que les Français avaient évidemment la tête à la mise en place du couvre-feu et à l’organisation de vacances de Noël particulières et atypiques. Comment justifier de l’urgence ou de la priorité à accorder à ce projet de loi qui n’est ni bio, ni éthique ? La gêne de l’Exécutif est évidente : pas un mot du Président de la République sur ce sujet, ni du Premier ministre, ni d’aucun des membres du gouvernement.
Un mépris du Sénat et du débat parlementaire ?
Le processus législatif a pour but de construire dans le temps un texte
prenant en compte les enrichissements des députés et sénateurs. Mais
pour Emmanuel Macron et Jean Castex, la 2nde lecture du texte au Sénat
ne mérite même pas un ministre disponible à 100%. Car qui peut imaginer
qu’Olivier Véran, en première ligne sur ce projet de loi, pourra assurer
un suivi sérieux des amendements et des débats alors même qu’il doit
gérer une crise sanitaire qui n’en finit pas ? Pour l’Exécutif, peu
importe le texte qui sera voté par les sénateurs parce qu’il compte sur
leur majorité à l’Assemblée nationale. Vision inquiétante de la
démocratie et du débat parlementaire, et surtout méprisante pour les
sénateurs.
Vers une réécriture en profondeur du texte
Comme ils l’avaient fait en 1ère lecture, les sénateurs devraient
réécrire le texte adopté en catimini par les députés au cœur de l’été.
L’enjeu est même d’aller plus loin en supprimant la PMA sans motif
médical et effaçant le père. Le respect de la finalité de la médecine
comme celui de l’intérêt supérieur de l’enfant conduisent à confirmer le
bien-fondé de l’encadrement actuel de l’accès à la PMA.
Mobilisation générale partout en France les 30 et 31 janvier
Malgré un contexte sanitaire qui met notre système de santé en tension,
qui met en péril grave l’économie et qui génère une vie démocratique
fortement dégradée, le gouvernement veut avancer sur un projet de loi
complexe et clivant, inutile et dangereux. Mais l’impossibilité
d’organiser de grandes manifestations nationales n’empêchera pas de le
dénoncer dans la rue, comme le 10 octobre dernier où plus de 60
manifestations avaient eu lieu partout en France, rassemblant des
dizaines de milliers de personnes.
Et quel que soit leur avis sur le projet de loi, les Français sont invités à dénoncer ce calendrier inacceptable et irresponsable, et ce d’autant plus que les restrictions des libertés fondamentales se multiplient : libertés de déplacement, d’éducation, d’enseignement, de la presse, de culte… Depuis quelques mois, la tendance est inquiétante.
Avancer en douce sur ce texte qui divise laisse inévitablement penser aux Français que l’Exécutif profite du contexte et réduit d’autant plus volontiers les libertés fondamentales. De fait, c’est contre le projet de loi « bioéthique » que les plus importantes manifestations ont eu lieu à Paris depuis le début du quinquennat, selon Occurrence, le célèbre cabinet « indépendant », déclaré « expert » en comptage de manifestants.
Site Marchons Enfants: