Les AFC reçues à l’Elysée
Les AFC reçues à l’Elysée pour évoquer les sujets qui touchent les familles : bioéthique, politique familiale et éducation:
Pascale Morinière, Présidente des Associations Familiales Catholiques, communique :
Hier, mercredi 13 octobre, une délégation des Associations Familiales Catholiques a été reçue à l’Élysée par le directeur de cabinet d’Emmanuel Macron, Patrick Strzoda, et plusieurs de ses proches conseillers.
Un an après un premier rendez-vous, nous sommes venus redire que la famille est une promesse d’avenir pour notre société et non une réalité du passé. Les familles stables, durables, ouvertes à la vie, attentives à l’écologie sont la solution aux défis actuels.
La famille, socle de la société
Nous avons rappelé que la structure intime de la société n’est pas constituée de “foules solitaires”, voire de segments clientélistes à satisfaire, mais de familles qui permettent, et elles seules, l’enracinement de chaque personne et, de proche en proche, tissent la trame de notre société. L’Etat se doit d’aider les familles à faire ce qu’elles seules savent mettre en œuvre : la solidarité de proximité comme l’épidémie de la Covid-19 l’a magistralement démontré.
Nous sommes revenus sur la loi de bioéthique et avons demandé que la France porte l’abolition mondiale de la GPA.
Nous avons demandé aussi de considérer l’IVG comme un problème de santé publique et de mettre en place une véritable politique de prévention.
Un investissement pour l’avenir
Nous avons également fait remarquer que la politique familiale attend des mesures très fortes en faveur de la natalité car la relance ne peut être seulement économique. Elle doit aussi investir dans l’écosystème naturel de chacun, la famille. Développer la politique familiale n’est pas une dépense de plus mais un investissement pour l’avenir.
Nous avons abordé la question de la liberté scolaire et de la protection des mineurs contre la pornographie.
Enfin, nous avons plaidé pour le développement des soins palliatifs plutôt que la légalisation de l’euthanasie qui entraînerait de facto le constat que certains sont de trop dans la société. Il nous a été répondu que la question n’était “pas mûre”.
Nous continuerons donc à être extrêmement attentifs à cette ligne rouge avec le candidat Macron, comme avec tous les autres candidats.